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Les nouveaux chiffres de la sécurité routière ou comment désinformer les usagers de la route.

Le 05 août 2014
Les nouveaux chiffres de la sécurité routière ou comment désinformer les usagers de la route.
Le bilan 2013 de la sécurité routière semble être tombé et cela nous permet de tirer un certain nombre d'enseignements.
A force de parler d'information et de désinformation, on ne sait plus qui croire. Le cabinet des avocats de votre permis de conduire à Rennes va tenter de faire un point objectif sur quelques éléments. 

- " La baisse du premier semestre s'explique par des conditions météorologiques exécrables qui n'incitent pas à la mobilité de loisir, une hausse des prix du carburant, une activité économique réduite et le déploiement très médiatisé des radars mobiles ".
Enfin, des éléments objectifs sont développés par la sécurité routière. La baisse du premier semestre s'explique en premier lieu dans le fait qu'il y avait moins d'usagers de la route. Logique implacable : moins de conducteurs, moins d'accidents. Le déploiement des radars mobiles n'était conséquent que sur un plan médiatique, à peine sur les routes.

- " Les 18-24 ans représentent 19,5 % de la mortalité routière alors qu'ils représentent 9 % de la population ".
La première question qu'il est légitime de se poser est de savoir s'il s'agit de 9 % de la population totale ou 9 % de la population d'usagers réguliers de la route. A la place de montrer du doigt nos jeunes conducteurs, cet élément aurait pu permettre de modérer les propos.

- " Sur autoroute, 8 fois plus de blessés que de tués ; hors agglomération, 5 fois plus de blessés que du tués ".
Cela démontre bien la pauvreté du réseau routier secondaire en France et les risques en découlant. L'autoroute est un axe prudent en matière de mortalité routière. Malheureusement, le coût de réfection des structures rebute nos élus. Le combat pourrait se situer sur ce plan.

- " 26 % des accidents mortels sont dûs à la vitesse, 39 % des accidents n'ont pas de cause déterminé ".
Encore une fois, les portes ouvertes sont enfoncées. Quelle vitesse ? Plus de 50 km/h ? Plus de 4 km/h ? Un excès de vitesse est constitué dès le premier km/h au dessus de la limite. Surtout, 2 accidents sur 5 auraient une cause indéterminée ou tout du moins, qui ne rentre pas dans les critères de la sécurité routière. Une malformation de la chaussée, une lacune humaine type endormissement... Nous ne le saurons jamais apparement.

- " 48,2 % des contraventions constatés sont des excès de vitesse, relevés à 91,9 % par le contrôle automatisé ".
Il est possible donc d'affirmer que 44 % des contraventions, bien contestées, pourraient ne pas faire l'objet de retrait de points. Comment réduire le risque lié à la vitesse si plus de 9 conducteurs sur 10 ayant commis des excès de vitesse ne sont pas identifiés ?

D'autres conclusions peuvent être tirées et ce sera fait dans d'autres articles. En l'état, nous pouvons nous apercevoir que les chiffres de la sécurité disent tout et son contraire, tout est question d'interprétation.